Des temps après, pourtant, quand plus rien ne demeurait de la ville honnie, ni de la fille quittée, ni des adieux époumonés, hormis le sentiment flou d’une perte sourde, il se souviendrait de cette seconde où ses yeux avaient croisé ceux de la petite fille. Sur l’instant, bien sûr, il ne comprit pas que ce regard lui fermait un monde et qu’à jamais il serait pour quelque chose dans ce qui enrageait l’enfant.
Sophie Maurer, Asthmes, Seuil, Fiction & Cie, 2007.
28.7.07
Des temps après
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