Vous avez Jean Echenoz qui, dans son roman Cherokee, s'est amusé à piller éhontément Jean-Patrick Manchette (je ne suis pas entrain de balancer un ami, il s'en est beaucoup vanté lui-même).
Vous avez François Bon qui dit en riant qu'il "sample" amicalement, de-ci, de-là, dans ses livres, un morceau d'Echenoz.
Vous avez évidemment le grand Alain Bashung qui chante "l'année dernière à marée basse", "excuse-moi part'naire", "le long des golfes pas très clairs", ou qui crie "alcaline, sur la plage".
Et vous avez, par exemple, moi, qui emprunte à ce Bashung un couplet de son "Samuel Hall" pour le coller dans une de mes nouvelles, paroles signées Olivier Cadiot, et quand je vois Cadiot et lui en parle, il me répond avoir lui-même emprunté toutes ces phrases dans un vieux polar de Jim Thompson.
Vous avez François Bon qui dit en riant qu'il "sample" amicalement, de-ci, de-là, dans ses livres, un morceau d'Echenoz.
Vous avez évidemment le grand Alain Bashung qui chante "l'année dernière à marée basse", "excuse-moi part'naire", "le long des golfes pas très clairs", ou qui crie "alcaline, sur la plage".
Et vous avez, par exemple, moi, qui emprunte à ce Bashung un couplet de son "Samuel Hall" pour le coller dans une de mes nouvelles, paroles signées Olivier Cadiot, et quand je vois Cadiot et lui en parle, il me répond avoir lui-même emprunté toutes ces phrases dans un vieux polar de Jim Thompson.
Jacques Serena, L'année dernière à marée basse, Le Matricule des anges numéro 056, septembre 2006
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