Mac Enroe a un truc glandulaire à lui : la colère déclenche un afflux d'adrénaline, ça permet de survoler la partie, de la téléviser intérieurement, de planer sur le terrain comme si c'était une rediffusion de l'espace en jeu (...) Et en plus son père qui est là, un peu tassé et féminisé, comme une mère, et qui le regarde... Père et fils... Tout le monde comprend que Mme Mac Enroe a été mangée par son fils après avoir mangé son mari... Il gagne... C'est une fable pour tous les temps...
Philippe Sollers, Femmes, Gallimard, 1983.
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