28.3.08

"(i) Tabata appelle Tabata Cash" (p. 73)



(ii) Pluie insistante, longue, interminable, masse de gouttes indifférenciées, décidées, efficaces

51 1 pluie bien japonaise, en somme, selon le stéréotype

51 1 1 je me souviens de Didier disant après m'avoir décrit les manières d'une équipe de travailleurs du bâtiment occupée près de chez eux : "les Japonais, c'est des Italiens qui se prennent pour des Allemands"


Jacques Roubaud, Tokyo infra-ordinaire, Inventaire/Invention, 2005.

Nota : il convient de confirmer que cet extrait se présente sur papier en trois couleurs d'encre distinctes (noir, magenta et violet), soit quelque chose comme, soixante-seize ans plus tard, le rêve d'imprimerie multi-colorée que William Faulkner avait formulé pour la venue au monde de son roman Le Bruit et la fureur ; rêve que des impératifs économiques avaient - déjà - tué dans l'oeuf.


En somme, "Inventaire/Invention" : the two Vs stand for Vendetta.

2 commentaires:

Christian a dit…

51 1 1 1 Et le plus étonnant, c'est que quand l'on rentre dans certains izakaya de Tokyo, l'on est en Espagne... Littéralement d'ailleurs, izakaya (居酒屋 pour les nippophiles) ne veut rien dire d'autre qu'établissement ou l'on sert à boire...
Bois à ma santé là-bas, Billy.

Ps : et Tabata Cash, que vient-elle faire dans cette histoire ?

Gui / Billy a dit…

Heyhey Christian-Duppy, "Tabata" n'est autre que le nom d'une station de métro à Tokyo et le livre de Jacques Raoubaud suit chronologiquement un trajet en métro là-bas.
Décidément, après Manchette et Gene Tierney, c'est à croire que la façon dont ces créatures inspirent nos auteurs nous inspire à notre tour...

Quant aux izakaya, j'ai bien entendu prévu d'en inclure à mon programme nippon des jours à venir, que ce soit à Tokyo, à Kyoto, à Fukuoka ou encore à Nikko.