15.2.10

La fille de Paris


Puis l'amour mort entra dans sa bouche et me dit : L'Etoile de Paris ne sera jamais ta femme.

(...)

Quand je me donnai pour la première fois à Paris, attiré par les gémissements de ma voisine du dessous, je gagnai une mesure de vie, afin de pouvoir mieux t'aimer.

(...)

Devenant une fois de plus la femme belle que j'avais aimée, elle éclata en sanglots, perdant ainsi son pouvoir de me faire du mal.


William T. Vollmann, Etoile de Paris (Paris 2004 - Sacramento 2006), poème traduit de l'américain par Claro, Actes Sud, 2010.

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