(...)
Sur l'ordre d'Acepsime je dénouai cette corde en fibres de palmier, fine et rugueuse, profondément incrustée dans la chair de Syméon qui poursuivit son oraison sans se préoccuper de ce qui advenait dans le monde, ce monde voué à disparaître et dont faisaient partie son corps, mes mains, la brique, le puits, la souffrance, la faim, la soif, Acepsime, Ellade, moi, les paroles qui nous lui adressâmes et celle que nous renonçâmes à lui adresser.
Joël Baqué, L'Arbre d'obéissance, P.O.L., 2019.
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