« Billy avait rendez-vous, un jour, avec un producteur. Et il lui a dit qu'il voulait faire un film sur Nijinsky. Alors il a raconté toute l'histoire de la vie de Nijinsky au producteur, et ce type l'a regardé, horrifié, en disant : "Vous êtes sérieux ? Vous voulez faire un film sur un danseur classique ukrainien qui finit par devenir fou et passe trente ans en hôpital psychiatrique, convaincu d'être un cheval ?" Et Billy répond "Ah, mais dans notre version de l'histoire, ça se termine bien. Il finit par gagner le Kentucky Derby." »
Jonathan Coe, Billy Wilder et moi, Gallimard, 2021 (trad. Marguerite Capelle).
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