22.12.11
mille neuf cent et des poussières
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12.12.11
#lundiconfession
Il est des associations musico-littéraires qui ont l'évidence de la trace indélébile, qu'elles soient étonnantes (The RZA-Guillaume Apollinaire), confluentes (Godspeed You Black Emperor!-Lutz Bassmann) ou davantage gênantes (ABBA-JM Coetzee).
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5.12.11
écriture minsucule
Le souvenir, ajoutait-il dans un post-scriptum, m'apparaît souvent comme une forme de bêtise. On a la tête lourde, on est pris de vertige, comme si le regard ne se portait pas en arrière pour s'enfoncer dans les couloirs du temps révolu, mais plongeait vers la terre du haut d'une de ces tours qui se perdent dans le ciel.
W. G. Sebald, "Ambros Adelwarth", Les Emigrants. Quatre récits illustrés, 1992, Gallimard, coll. Folio (trad. Patrick Charbonneau pour Actes Sud, 1999).
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30.11.11
en blanc sur fond bleu (ou inversement)
Sans doute y a-t-il, lové dans les langues, une sorte d'inconscient typographique, et quand bien même elle ne serait pas aussi évidente que le changement complet qui a lieu lorsque l'on passe d'un système d'écriture à un autre, la modification qui intervient en passant simplement d'une langue à une autre au cours d'un voyage en train prend la valeur d'une infime rupture de charge.
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23.11.11
15.11.11
Comme on dit
C'est pourquoi on dit : "Une personne accomplie dédaigne le moi, une personne inspirée dédaigne l'action, une personne avisée dédaigne le renom".
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9.11.11
je ne crois pas bis
C'est pourquoi je m'imagine parfois comme un grand explorateur ayant fait la découverte d'un pays extraordinaire dont il ne pourra jamais revenir apporter la nouvelle au monde : ce pays c'est l'enfer.
Il n'est pas au Mexique bien sûr, mais dans le cœur.
(...)
Je crois en connaître un bout sur la souffrance physique. Mais pire que tout est de sentir mourir son âme. Je me demande si ce n'est pas parce que mon âme est réellement morte que ce soir je sens comme un grand calme.
Ou bien est-ce parce qu'il existe au beau milieu de l'enfer un sentier, que connaissait Blake, que je ne prendrai peut-être pas mais que j'ai pu voir récemment en rêve ?
Malcolm Lowry, Sous le volcan, Grasset, coll. "Les Cahiers Rouges", 1947 (trad. Jacques Darras, 1987).
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1.11.11
Haut de casse
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28.10.11
W.G. Sebald, Austerlitz (trad : P. Charbonneau)
Actes Sud, 2002
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27.10.11
je ne crois pas
Comme l'amour, pensa-t-il, l'amour qui vient trop tard et auquel nul calme serein ne succède à l'instar des parfums du soir et des lents et doux rayons du soleil retournant à la terre stupéfaite.
(...)
Sans doute pouvait-on y reconnaître une de ces coïncidences gratuites qui portent l'étiquette "passe-temps favori des dieux".
Malcolm Lowry, Sous le volcan, Grasset, coll. "Les Cahiers Rouges", 1947 (trad. Jacques Darras, 1987).
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24.10.11
contempler une primevère
Ils flottent, ils sont dans cette forme de courbe si particulière que la jeunesse dispose comme un balcon entre le présent et l'avenir.
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20.10.11
Stockefiche
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15.10.11
Dans la mémoire de mon téléphone - dix-neuvième
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11.10.11
aux mains d'argent
W.G. Sebald, Les Emigrants (trad. Patrick Charbonneau), Actes Sud, 1999
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Une ribambelle à la becquée de mâles rots
Souvent les écrivains, à l'inverse, voudraient agir, peser sur l'Histoire, la marche du monde, ou brasser des millions, quitter le labeur du papier. Vendre des armes en Abyssinie. Souvent les écrivains pourtant ne savent qu'écrire. Bons qu'à ça.
(...)
Mayrena fut de ces coyotes qui reniflent dans les pas des premiers conquérants. Autre chose tout de même que de doucement se suicider au vermouth-cassis aux terrasses de la rue Catinat.
Patrick Deville, Kampuchéa, Seuil, coll. "Fiction & Cie", 2011.
ATTENTION RENDEZ-VOUS : Patrick Deville sera à la librairie La Cédille le jeudi 13 octobre 2011 à 19 heures pour présenter Kampuchéa, son dernier livre. Cette rencontre sera également l'occasion de revenir sur les précédents ouvrages et les voyages de l'auteur.
Librairie La Cédille
33, rue des Volontaires
75015 Paris
Tel/fax : 01 45 67 67 40
la-cedille@orange.fr
Horaires d'ouverture :
- du mardi au vendredi de 11h à 14h45 et de 15h30 à 19h30
- le samedi de 10h à 19h sans interruption.
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2.10.11
Dans la mémoire de mon téléphone - dix-huitième
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26.9.11
Un peuple en petit
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23.9.11
Des faux
Tu mens trop. Oublie la violence et l'imaginaire. Et tâche à l'avenir d'avoir le mensonge en horreur.
Régis Jauffret, Lacrimosa, Gallimard, 2008.
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19.9.11
Hop.
Francis a décidé de se suicider.
Soudain, il se dit que ses proches vont probablement culpabiliser.
Il leur écrit une longue lettre dans laquelle il leur explique qu'ils n'ont pas à se sentir responsables.
Actuellement, Francis est toujours en vie et poursuit la rédaction de cette lettre.
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12.9.11
Cids errants
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3.9.11
Dialogue quaternaire
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30.8.11
La théorie des nuages
Les habitants du bel immeuble se plaignaient souvent des bruits variés par lesquels les locataires manifestaient leur attachement à l'existence et des échos des disputes qui, les soirs d'été, venaient retentir jusque dans leurs salons.
(...)
Les ouvriers ne gagneront la partie que quand on les aura tellement battus qu'ils seront devenus méchants à leur tour.
Roger Vailland, Un jeune homme seul, Corrêa, 1951.
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15.8.11
Dans la mémoire de mon téléphone - dix-septième
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11.8.11
Vous
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2.8.11
Dans un moment de faiblesse
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26.7.11
l'amour n'est pas souvent comme toi pourquoi
Tu avais toujours si faim
Les fruits mûrs et le vin
Étaient pour toi
Tu me grondais quelques fois
Lorsque je ne mangeais pas
Ce n'était rien
Et l'eau s'allongait sur le sable
Nos rêves étaient semblables
Je me souviens
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22.7.11
Dans la mémoire de mon téléphone - seizième
Huit parts de flâneries plus ou moins longues, plus ou moins près de la Seine, plus ou moins violentes comme l'Espérance :
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