Marie [Vapereau], ayant déjeuné, étant assez confortablement installée dans son périclodnoï, jouissant du beau soleil qui nous est revenu, a retrouvé sa bonne humeur. Elle se félicite maintenant de cette sécheresse qui nous a permis d'ajouter à nos souvenirs la téléga, le périclodnoï, de nouvelles punaises, la famine et enfin les villages tatars.
Charles Vapereau, Voyage en Sibérie. De Pékin à Moscou (sur la base du récit "De Pékin à Paris. La Corée, l'Amour et la Sibérie", Hachette, 1894), Éditions de l'Amateur, collection Sépia, 2008.
30.12.14
La troïka emportée
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24.10.14
Comme un égal parmi tous ces gens
Ce procès, cet acte délirant, et puis après, tout le monde qui part en Sibérie, les autres qui se marient, et tout ça si vite, si vite, et tout se mélange, et, finalement, il n'y a rien, tout le monde est vieux, et le pied dans la tombe.
Fédor Dostoïevski, Les Frères Karamazov (trad. André Markowicz), quatrième partie, livre onzième : "Le frère Ivan Fiodorovitch" (III. Le peton malade), 1880, éd. Actes Sud, coll. Babel, vol. 2.
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25.9.14
J'étais cet homme
Voir le monde dans un grain de sable
Et un ciel dans une fleur sauvage
Tenir l’infini dans le creux de la main
Et un ciel dans une fleur sauvage
Tenir l’infini dans le creux de la main
Et l’éternité dans une heure
William Blake
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17.7.14
Conscience à vendre
Tout le comique humiliant des contradictions humaines disparaîtra comme un mirage pitoyable, comme une sale petite invention de l'esprit euclidien de l'homme, impuissant et petit comme un atome.
Fédor Dostoïevski, Les Frères Karamazov (trad. André Markowicz), deuxième partie, livre cinquième : "Pro et contra" (III. Les frères font connaissance),1880, éd. Actes Sud, coll. Babel, vol. 1.
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7.5.14
Frapper là où ça compte
Des cadres consommaient ; c'est leur fonction unique.
Et tu n'étais pas là. Je t'aime, Véronique.
(...)
Les jours de la vie sont pareils
À des limonades éventées
Jours de la vie sous le soleil,
Jours de la vie en plein été.
(...)
J'ai connu vers onze heures quelques minutes de bonne entente avec la nature.
(...)
Je n'ai plus d'intérieur,
De passion, de chaleur ;
Bientôt je me résume
À mon propre volume.
(...)
Il y aura la mort tu le sais mon amour
Il y aura le malheur et les tous derniers jours
(...)
Et tu n'étais pas là. Je t'aime, Véronique.
(...)
Les jours de la vie sont pareils
À des limonades éventées
Jours de la vie sous le soleil,
Jours de la vie en plein été.
(...)
J'ai connu vers onze heures quelques minutes de bonne entente avec la nature.
(...)
Je n'ai plus d'intérieur,
De passion, de chaleur ;
Bientôt je me résume
À mon propre volume.
(...)
Il y aura la mort tu le sais mon amour
Il y aura le malheur et les tous derniers jours
(...)
Je suis toujours couché au niveau du dallage.
Il faudrait que je meure ou que j'aille à la plage ;
(...)
Je ne sais plus vraiment si nous sommes dans l'amour ou dans l'action révolutionnaire,
Après que nous en avons parlé tous les deux, tu as acheté une biographie de Maximilien Robespierre.
(...)
Tout a lieu, tout est là, et tout est phénomène,
Aucun événement ne semble justifié ;
Il faudrait parvenir à un cœur clarifié ;
Un rideau blanc retombe et recouvre la scène.
Michel Houellebecq, Non réconcilié. Anthologie personnelle 1991-2013, Poésie / Gallimard, 2014.
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13.3.14
Vue du toit
Ils ont changé le temps en ennemi. Vivre c'est gagner du temps ; attendre c'est mourir. Voilà désormais l'étrange règle.
Fabrice Loi, Le Bois des hommes, éditions Yago, 2011.
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15.2.14
Ce vase mais jamais de fleurs
Est-ce qu'une porte, fût-elle une merveille d'artisanat en chêne tricentenaire éminemment respectable, peut protéger un monde qui a déjà trop vécu ?
(...)
Les bavards meurent-ils en silence ?
(...)
L'homme démuni de tout se méfie des certitudes : l’expérience lui a appris qu'il en est toujours exclu.
(...)
Et personne pour faire remarquer que les chefs d'oeuvre d'enfants, ces nains à demi fous, relèvent de la psychiatrie.
(...)
Pour la petite histoire, notons que ces télégrammes figurent tous trois aujourd'hui à la place d'honneur du musée de l'Antiracisme, dans les nouveaux bâtiments de l'ONU, à Hanoi, comme les derniers témoignages d'une haine désormais punie.
(...)
Autant s'y abreuver soi-même...
(...)
La vraie Droite n'est pas sérieuse. C'est pourquoi la Gauche la hait, un peu comme un bourreau haïrait un supplicié qui rit et se moque avant de mourir.
(...)
Lorsqu'on prend des attitudes, il faut saisir l'occasion de les servir. Faute de quoi l'on est pas un homme.
(...)
L'Occident, c'était cela aussi, une certaine forme de pensée précieuse, une connivence d'esthètes, une conspiration de caste, une indifférence aimable au vulgaire.
(...)
La chute de Constantinople est un malheur personnel qui nous est arrivé la semaine dernière.
Jean Raspail, Le Camp des Saints, Robert Laffont, 1973.
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