8.3.08

Dialogue mercenaire


- "Les vendeurs de poisson vendent du poisson ; les vendeurs de guerre vendent de la guerre. Ils croient tous sincèrement en leur produit. Le Premier ministre a sûrement agi de bonne foi. Mais tout se passe comme s'il avait vendu trop cher sa marchandise. Le jugement dernier ne viendra pas des mandarins, des juges ou des hommes politiques. Il viendra du consommateur - le public britannique."
Rodric Braithwaite (The Financial Times), 10 juillet 2003.

- "Nous ne partageons nullement cette idée absurde selon laquelle les attentats à la bombe auraient à voir avec ce que les Britanniques font en Irak ou en Afghanistan, ou avec notre soutien à Israël, notre soutien à l'Amérique, ou quoi que soit de ce genre. Ce sont des actes sans signification et nous devons les affronter en tant que tels."
Tony Blair (discours de Premier ministre), 26 juillet 2005.


Cités par Tariq Ali, in Quelque chose de pourri au Royaume-Uni (Rough Music. Blair, Bombs, Baghdad, London, Terror), Raisons d'agir, 2006.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

De plus en plus en effet, on vous vend de la guerre en boîte…

http://ysengrimus.wordpress.com/2008/06/30/qu%E2%80%99est-ce-que-le-bellicisme/

Et en plus, on rogne les angles et on vous la fait, là aussi, à «payez plus, obtenez moins»…
Paul Laurendeau