27.11.08

J'aime les araignées. Elles ne portent pour ainsi dire jamais de chemises à fleurs.

Raymond Chandler, The Long Good-Bye (Sur un air de Navaja), Gallimard, 1954

3 commentaires:

Gui / Billy a dit…

Pour le même prix, j'aurais bien reluqué 'the look' de Lauren Bacall.

Anonyme a dit…

J’ai longtemps réfléchi, aimant mettre une bonne fois pour toutes des visages sur mes lectures, à la tête qu’il me faudrait poser sur les épaules des égéries inventées par Raymond Chandler. Au début, et sans doute à cause de l’admiration compulsive nourrie à l’endroit du Chinatown de Polanski, dont le Private est en soi un hommage à l’écrivain, j’y collais celle de la surprenante Faye Dunaway. Aujourd’hui, après quelques centaines de nuits d’insomnie passées devant les écrans noirs, je lui préfère celui d’Audrey Totter qui hante littéralement le genre, de « Lady in the Lake » à « Tension ». En fait, Audrey Totter, inassouvible figure de l’inassouvi, m’obsède et me fait, par le travers fallacieux de mon association, relire régulièrement Chandler.

Gui / Billy a dit…

Mais tant qu'à parler des araignées, Damien, citons Volodine à l'unisson (car, n'est-ce pas, tout va à Volo) :

"Maleeya se mit à balancer lentement le buste d'avant en arrière. C'est ce qu'il y a de mieux à faire quand on est entouré de toiles d'araignées, qu'il est tard et que tout de même on a la vague certitude que la vie continue."
("Songes de Mevlido")