21.1.08

Villa triste


Il y a de l'électricité dans l'air, à Paris, les soirs d'octobre à l'heure où la nuit tombe. Même quand il pleut. Je n'ai pas le cafard à cette heure-là, ni le sentiment de la fuite du temps. J'ai l'impression que tout est possible. L'année commence au mois d'octobre.

(...)

On ne vieillit pas. Avec les années qui passent, beaucoup de gens et de choses finissent par vous apparaître si comiques et si dérisoires que vous leur jetez un regard d'enfant.


Patrick Modiano, Dans le café de la jeunesse perdue, Gallimard, 2007.

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